Nuit rhé­nane

Mon verre est plein d’un vin trem­bleur comme une flamme
Écoutez la chan­son lente d’un bate­lier
Qui racon­te avoir vu sous la lune sept femmes
Tor­dre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n’entende plus le chant du bate­lier
Et met­tez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immo­bile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l’or des nuits tombe en trem­blant s’y refléter
La voix chante tou­jours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incan­tent l’été

Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire

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