Ce bon élixir, le Café
Met dans nos cœurs sa flamme noire ;
Grâce à lui, fier de sa victoire,
L’esprit subtil a triomphé.
- Le Café ? un poème du recueil Rondels, “composés à la manière de Charles d’Orléans”
- Théodore de Banville ? surnommé le “poète du bonheur”, il fut un précurseur du Parnasse
- 1876 ? la parution dans Le Parnasse contemporain
- 27–31 passage Choiseul, à Paris ? l’adresse de l’éditeur, Alphonse Lemerre
Ce bon élixir, le Café
Met dans nos cœurs sa flamme noire ;
Grâce à lui, fier de sa victoire,
L’esprit subtil a triomphé.Faux Lignon que chantait d’Urfé,
Tu ne nous en fait plus accroire ;
Ce bon élixir, le Café
Met dans nos cœurs sa flamme noire.Ne faisons qu’un auto-da-fé
Théodore de Banville, Le Café
Des vieux mensonges de l’Histoire ;
Et mêlons, sans peur du grimoire,
A notre vieux sang réchauffé,
Ce bon élixir, le Café.
Le Café | 1876 |
Théodore de Banville | Paris, passage Choiseul |